Sortir du réseau : notre voyage vers une autonomie complète est une histoire qui a commencé avec la question « et si tout s’arrêtait ? » et j’ai développé un sentiment de profonde confiance chaque jour. Le désir de ne compter que sur soi-même n’était pas soutenu par la romance, mais par le désir de se libérer des conventions et du rythme du réseau, qui est dicté par les horaires et les urgences des autres. Les premiers pas semblent effrayants : il faut non seulement choisir le bon équipement, mais aussi changer ses habitudes : apprendre à planifier sa consommation, prendre en compte les conditions météorologiques et prendre soin de chaque watt. Au fil du temps, le processus devient habituel et la maison elle-même aide à s’adapter : elle signale quand il est nécessaire d’économiser, déclenche les moments de production de pointe et rappelle de prendre soin des batteries. Il existe un sentiment de partenariat entre les humains et la technologie. Le plus grand défi est l’hiver, lorsque le soleil ne fait que de brefs aperçus de lui-même. Mais l’adaptation devient un jeu intérieur : plus d’attention aux détails, plus de compétence dans l’utilisation des appareils électroménagers. L’idée d’autonomie unit toute la famille – ensemble, nous cherchons des endroits où économiser de l’argent, nous célébrons ensemble lorsqu’une journée ensoleillée apporte un excès d’énergie, et même dans les semaines les plus difficiles, nous restons confiants que tout fonctionne grâce à nos efforts communs. Qu’est-ce qui a changé ? Une nouvelle valeur apparaît chaque jour lorsque la lumière dans la maison est le résultat de sa propre créativité et de ses soins, et pas seulement d’un service utilitaire. La transformation ne s’est pas produite du jour au lendemain, mais aujourd’hui, le sentiment d’indépendance énergétique totale est devenu une réalité, et non un rêve abstrait. C’est un voyage plein de petites victoires et d’apprentissage constant, mais c’est ainsi que nous avons trouvé la paix et la confiance en l’avenir.
